Les fantasmes, c’est normal !
Ces pensées sont tellement excitantes qu’elles peuvent faire réagir le corps : le pénis ou le clitoris entre en érection, la vulve s’humidifie...
Tu peux avoir des fantasmes en regardant un film ou même simplement en lisant un livre ! Tu peux en avoir souvent et aimer ça… ou pas !
Dans tous les cas, il n’y a pas de honte à avoir des fantasmes. Tout le monde en a, les filles, les garçons, et à tous les âges. Les fantasmes font partie de la sexualité. Même avant de se sentir prêt à faire l’amour « pour de vrai », on peut penser au sexe et être excité-e en imaginant le corps de quelqu’un.
Mes fantasmes sont-ils pervers ?
Tu imagines parfois des histoires ou des scènes que tu aurais honte de raconter, même à tes potes ? Ça peut être un peu perturbant, et tu te demandes si ça ne serait pas un peu pervers tout ça ! Eh non, c’est ça la bonne nouvelle ! Dans nos fantasmes, on se raconte des choses qu’on n’aimerait pas forcément vivre dans la réalité. Par exemple, les fantasmes de rapports forcés sont répandus : en réalité, personne ne souhaite vivre réellement cette agression. D’autres personnes ont des fantasmes qui ne collent pas avec leurs orientations sexuelles : par exemple, avoir des fantasmes hétéros, alors qu’on est gay ou lesbienne, ou le contraire. Là encore, on n’a pas forcément envie qu’ils se réalisent.
Est-ce que je peux réaliser mes fantasmes ?
Tu peux en avoir envie et le faire, si tout le monde est d’accord bien sûr !
Si tu veux réaliser tes fantasmes, il faut :
- que ton/ta partenaire soit consentant-e ;
- et que ce ne soit pas interdit par la loi.
Si ces deux conditions sont réunies, pas de problème ! L’imagination est un puissant moteur du plaisir.
Les rêves érotiques, ce sont aussi des fantasmes ?
Les rêves érotiques sont fréquents à l’adolescence, mais ils continuent bien après. Ils peuvent déclencher un orgasme ou une éjaculation pendant le sommeil. Mais, à la différence du fantasme, dans un rêve érotique, tu ne choisis pas le scénario, il s’impose à toi. Alors, parfois, ça peut déstabiliser. Pas de panique ! Rêver de certaines choses, même bizarres, ne fait pas de toi un-e pervers-e. Il ne faut pas prendre les rêves au premier degré.